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Mœurs : la pudeur en temps de débauche

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L’homme, créé dans une saine nature, a été ennobli et élevé par Allah. Il lui a inspiré la bonne moralité et l’intelligence de résister aux passions avilissantes de son âme et les forces nocives de son environnement.

De là ont surgi deux groupes : ceux qui suivent la Révélation et/ou l’innéité harmonieuse de leur création, et ceux qui cultivent un comportement contre-nature. Ceux-ci sont vils et dépravés ; ceux-là sont vertueux et nobles, dans la pudeur et dans la foi. Ces deux dernières valeurs sont si liées que l’une ne peut rester sans l’autre. Elles marquent la personnalité, sont sources de bien et de noblesse, et embellissent l’esprit.

Par la foi et la pudeur, le Tout-Miséricordieux a protégé nos terres de certaines souillures et purifié notre société des déviations destructrices. 99% des Nigériens disent  »La ilâha illallah » et sont concernés par leur conduite et ses retombées sur leur postérité. L’ensemble de nos concitoyens partagent d’ailleurs les mêmes principes de la bonne moralité connue dans nos villes et villages. Les défis sociétaux que nous vivons ne nous ont pas, pour autant, dépouillé de notre dignité, ni de notre foi, ni de notre culture.

Nous sommes un pays où le mariage entre un homme et une femme reste toujours une institution sacrée et respectée, une communauté où les filles et les garçons éprouvent de la honte devant certains écarts, une société où les gens vont à la mosquée, où la religion s’apprend, où les femmes sont reconnues pour leur pudeur, où l’autorité promeut la culture qui a toujours fait notre fierté. Le bien dans ce beau pays est plus abondant que le mal. Alhamdulillah ! Notre espoir est alors grand sans avoir égard au harcèlement de certaines mœurs perverses appuyées par des instruments juridiques ou géopolitiques abjects.

« Et Allah propose en parabole une ville : elle était en sécurité, tranquille ; sa part de nourriture lui venait de partout en abondance. Puis elle se montra ingrate aux bienfaits d’Allah. Allah lui fit alors goûter la violence de la faim et de la peur [en punition] de ce qu’ils faisaient. »’ (Sourate 16, verset 112). C’est alors à nous de préserver les bienfaits dont Allah nous a gratifiés en faisant barrage, à tous les niveaux de responsabilité, aux déviations contre-nature qui menacent la stabilité et le bonheur de la société.

Le peuple du Prophète Loth (paix sur lui) nous est donné en exemple du dur châtiment qui s’abattrait sur des gens à cause de leur dépravation. C’était un peuple outrancier qui s’adonnait à la sodomie et à l’homosexualité et rejetait les avertissements de leur Messager. Ils seront anéantis, leur cité renversée sous une pluie de pierres après que Loth et les pieux aient quitté la ville sur ordre de Dieu.

Aujourd’hui, c’est un impérialisme globalisant qui se dresse en porte-flambeau de l’homosexualité dans le monde, parfois à travers des ONG, souvent par des pressions au niveau institutionnel, menant allègrement le monde à une brutale implosion par des turpitudes pires que celles de Sodome et Gomorrhe. Les gens doués de raison n’observeront pas le bateau « Humanité » couler par la bestialité d’une minorité sans repère : nos pays ont besoin de voix et de lois fortes réprimant sévèrement ces pratiques contre-nature. La dégradante morale d’une certaine élite décadente ne peut être une règle universelle. Notre société rejette cette énormité, ses adeptes et ses soutiens. Au nom des droits humains justement, et en prélude au Jugement Dernier où chacun répondra de sa signature. L’homosexualité, tout comme les autres pratiques contre-nature, ainsi que tout l’armada qui les soutient et les promeut, sont les prémices d’un malheur imparable.

Nous venons de sortir du mois béni de Ramadan où nous vivions dans la foi, dans l’adoration. Ce fut un mois plein d’invocations, de supplications où nos prières montaient pour la protection de nos mœurs, pour notre sécurité, pour la préservation de notre culture, de nos jeunes, pour l’émergence et la prospérité de notre pays. Cela est un devoir citoyen.

C’était une école sans obscénité aucune. Nous méditions sur notre condition, sur notre âme et sur le potentiel lumineux en nos cœurs. La pudeur est un rayon de cette lumière éclairant la voie du bien : rester droit quand tout s’écroule, être noble quand tout est tentation. Cela s’appelle fidélité à la mission prophétique.

Le ramadan rappelait aux familles de renforcer l’éducation traditionnelle, aux écoles de miser sur l’instruction civique et morale, aux médias de contrôler les contenus, aux oulémas de prêcher par l’exemple et la bonne exhortation. Cela est de la responsabilité.

Si tu agis ainsi, tu n’auras pas vécu inutilement. Si tu ‘dors’, tu te réveillerais, un jour, étranger sur ta propre terre.

Nous parlerons enfin comme Moïse (alayhis-salam) : « Mon Seigneur ! Si Tu avais voulu, Tu les aurais détruits avant, et moi avec. Vas-Tu nous détruire pour ce que des sots d’entre nous ont fait ? Ce n’est là qu’une épreuve de Ta part, par laquelle Tu égares qui Tu veux, et Tu guides qui Tu veux. Tu es notre Maître. Pardonne-nous et fais-nous miséricorde, car Tu es le Meilleur des pardonneurs ! » (Sourate 7, verset 155).

Abu Muhammad

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